Branle-bas de combat dans les locaux de la SDPJ du 93. L’équipe du capitaine Coste est en alerte maximale sur un kidnapping au dénouement dramatique. Une course contre la montre s’engage sur une enquête complexe et à rebondissements.

Gang corse ultra déterminé, avocat soudoyé, hommes d’affaires véreux, brochette de  malfrats à la prison de Marveil où chacun sauve sa peau comme il peut. Qui tire les ficelles ? Ce polar nerveux nous plonge au sein du milieu carcéral, antichambre du crime où  seuls les détenus font la loi.

Olivier Norek parle de ce qu’il connaît le mieux, son métier, et c’est diablement efficace. Dans l’équipe de Coste il n’y a pas de super héros ni d’angélisme, juste un chef solaire, un personnage sacrificiel. Détenus, flics, victimes: un trio infernal pour une enquête à bout de souffle. Un kaléidoscope brûlant, porté jusqu’au dénouement ultime qui vous promet de belles nuits blanches. Un climax parfaitement maîtrisé et son déferlement d’émotions feront le reste.

La construction habile et subtile habitée par une écriture juste et efficace façonne des personnages authentiques. Il n’existe pas de super flic omniscient, juste des  femmes et des hommes en empathie, qui ont le droit de se tromper, de se relever. Un polar très humain et très bien dosé, qui casse les préjugés et c’est tant mieux.

Le seul moteur de Coste c’est la victime : au risque de devoir parfois dépasser la ligne blanche. L’auteur nous rappelle que derrière chaque pion sur un échiquier existe une animalité, un point de rupture : chez les truands comme chez les flics.

La justice s’occupe de la vengeance et dès qu’elle revient dans les  mains des hommes, c’est le chaos. Les âmes ne sont pas soulagées. Mais doit on passer par là  pour trouver la rédemption ?

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