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Voilà un livre qui avant toute chose, se ressent. L’auteure, Joyce Maiga, nous prend délicatement par la main, en ouvrant une fenêtre sur son univers entremêlé avec celui des animaux qu’elle côtoie, affectionne, aime, soigne, écoute, depuis l’enfance. D’une manière toute aussi naturelle, elle les questionne et ceux-ci lui répondent. Ces témoignages s’adressent à toute personne curieuse d’en savoir un peu plus sur la communication inter-espèces. Ils mettent en lumière l’amour inconditionnel que ces animaux nous portent, et tout cela dans le plus grand des silences. Educatrice comportementaliste puis communicatrice animalière, Joyce Maiga nous parle de ce monde invisible, de ces liens qui nous unissent en pensées, de ces rendez-vous, ces retrouvailles que sont la venue de ces êtres de lumière dans nos vies.
Safran le chat, Fausta la chienne, le cheval Duchesse et tant d’autres poilus ou plumeux : bouleversants témoignages racontés avec une infinie tendresse et reconnaissance. Signés à l’encre de nos âmes qui se détournent de l’essentiel : oui ces animaux sont là pour nous remettre sur le chemin du cœur, de l’écoute, du moment présent. Guère besoin de lire des centaines d’ouvrages sur le pouvoir du moment présent. Oubliez les grands sages ! Perdez vous plutôt dans la contemplation de votre chat endormi dans la plus grande des voluptés, de votre chien qui vous accueille ivre de joie pour sa ballade, d’un cheval vous approchant avec bonté. Voilà leur leçon.
Joyce Maiga nous dévoile quelques bribes de secrets sur sa manière d’établir une approche avec l’animal. Chaque lien étant unique, les animaux ont tous leur façon d’entrer en contact avec nous. Par le biais de vocalises, de mouvements corporels ou bien encore par des comportements. Ils viennent à nous pour une raison bien précise. En celà, la communicatrice devient un porte parole éveillé et éclairé. Un animal ne nous juge jamais, il entre dans nos vies comme un cadeau et quand il en part, aussi indicible soit la tristesse, Joyce Maiga ou plutôt Safran, devrais- je dire, nous rappelle de « ne pas pleurer ce qui ne meurt pas ». Garder le souvenir d’un être cher et se dire que son âme continue de vivre est sans doute la plus grande des consolations.
Que nous soyons ou non gardiens d’animaux, sceptiques ou convaincus, ce livre résonne avant toute chose comme un immense élan d’amour et de bienveillance. Par les temps qui courent, une aubaine pour nos cœurs qui ont soif. Une fenêtre s’ouvre sur un monde parfois méconnu : oui, le genre humain peut « communiquer » avec le peuple animal. Et ce que nous raconte Joyce Maiga, ne peut laisser personne indifférent, insensible ou dubitatif. Le plus sceptique ou rationnel ne peut qu’accepter certaines évidences. Ce livre est également le récit d’un parcours initiatique riche en émotions et qui nous donne une belle leçon de vie: rien ne sert de se mentir, et au delà parfois des chemins si longs et des apprentissages qui semblent ne mener à rien, au final, tout désigne une acceptation de ce pour quoi pour nous sommes faits sur terre. Nous avons tous une raison d’être, d’exister sur cette terre, et ces animaux que nous croisons une heure ou une vie, sont bien souvent le miroir de nos missions cachées. J’appelle cela des révélateurs d’âme. En ce sens, ce livre est aussi un très beau parcours d’une femme révélée.
Certains animaux font partie de notre famille d’âmes, cette impression de les avoir eu à nos côtés dans une autre vie. D’autres sont éclaireurs, guides, veilleurs, soutiens ou messagers. Ils ne font pas surface dans nos vies par hasard. Parlons plutôt de rendez-vous. Le lien qui se tisse avec eux met l’accent sur une valeur bien précise, qui est d’apprendre d’eux. A titre personnel, la lecture de ce livre fût inspirante et si bienvenue après le «départ» insoutenable de Lilie, ma sœur d’âme féline.
Un livre qui fait du bien, qui nous enseigne ce que nous avons tendance à oublier: une respiration dans un monde parfois asphyxié, une inspiration pour toutes celles et ceux qui savent voir mais qui ne sont pas encore prêts, ou qui sont sur le chemin. L’amour inconditionnel que nous porte un animal est une fulgurance. Un cadeau de la vie. Et il a des choses à nous transmettre, nous faire savoir. Ne passons pas à coté. En cela l’ouvrage de Joyce Maga nous murmure à l’oreille des messages ô combien importants : l’animal peut être médiateur, ou alors consolateur, parfois pacificateur, et sans jamais juger, vouer un amour inconditionnel. A nous de l’entendre, à vous de voir. En cela, le rôle d’une communicatrice animalière est unique : porte parole d’un monde de silence si puissant. Voilà donc un livre à mettre urgemment entre les mains de ceux qui savent déjà et les autres, qui aimeraient croire. Ecrit par une femme au cœur animal et à l’écriture puissamment évocatrice.